Le Mont Blanc : Ascension à ski au printemps

Publié le 9 avril 2020

Le Mont Blanc : La découverte du mythique toit de l’Europe

Équipés et motivés, Camille et son ami d’enfance sont prêts à se surpasser pour l’ascension du Mont-Blanc. Ce sont des mois de préparation pour atteindre ce véritable symbole de l’alpinisme.

Entre les entrainements d’escalade, de Trail, ils n’ont pas quitté leur objectif de ce début d’année 2017. Sur un week-end prolongé, ils sont partis avec un guide de Chamonix affronter ce sommet.

Mais sur cette période, les conditions météorologique ne leur ont malheureusement pas permis de partir le samedi. C’est donc le dimanche, avec 1 jour de retard, qu’ils avalent leurs premiers mètres de dénivelé dans une tempête de neige avec peu de visibilité. En arrivant au refuge des grands mulets ( 3057m) isl se ravitaillent et étudient les options pour le lendemain car Camille doit être à Genève le lendemain a 18h pour prendre un vol. La fenêtre est courte et ils decident de quitter le refuge a minuit et demi. Après quelques heures de sommeil, l’équipe est prête a affronter un froid glacial et une nuit encore bien sombre.

A la lueur des frontales ils font la trace et avancent très péniblement. Ralentie par l’avancé technique de l’arête nord du dôme du gouter, ils doivent s’armer de patience pour poser les broches a glaces et parcourir ces quelques 200m de dénivelé positif.

9h30, la cordée arrivent au niveau du refuge du Vallot, la décision est difficile car en temps normal ils auraient eu tout le temps de faire le sommet mais en s’engageant sur cette dernière portion, il est probable qu’ils ne puissent arriver à temps pour la dernière bene et redescendre dans la vallée pour se rendre à l’aéroport de Genève dans le timing.

La descente se fait plus facilement par les grands plateaux au milieux des séracs et des glaciers.

De longues heures encordés à dévaler cette neige tantôt glacée. Leurs skis de randonnée sur le dos puis aux pieds, ils ont avancé jusqu’à 4232 mètres. Si proche du but escompté au SOMMET (4809 mètres).

Il y a des voyages trop courts qui ne permettent pas d’atteindre le but prévu. Je ne pourrais retranscrire avec exactitude leurs émotions mais selon Camille c’est une aventure qui ne ressemble à aucune autre. Des souvenirs et sensations irremplaçables.

Il m’a raconté ce magnifique week-end avec ses yeux ébahis et son visage bruni par les rayons UV.

Je vous laisse vous évader avec ces belles images qui sentent bon l’hiver.

Camille et son ami d’enfance ont vécu cette incroyable ascension du Mont-Blanc au printemps. Presque au sommet, au cœur de la haute montagne, ils ont savouré toute la beauté de cet univers hors du temps.