Col d’Aubisque à vélo Depuis Laruns

Bon à savoir avant de s’engager dans sur le col d’Aubisque :

• Départ : Laruns 
• Distance : 18 km
• Dénivelé : 1200 m
• Altitude : 1709 m
• Durée :  environ 2h à vélo (pour Amanda) -1h15 (pour Camille)
• Difficulté : Difficile avec en moyenne 8% de pente 

Où Dormir à Laruns  :

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Dans le détail le % par étape pour l’ascension du col d’Aubisque

• De Laruns à Eaux-Bonnes – Pente de 4 à 5% 
• De Eaux-Bonnes à Gourette – Pente de + de 8% 
• Dans les montagnes avant d’atteindre le col et les 4 derniers kilomètres  – Pente de + de 9%

J’ai toujours dit « ne jamais vouloir faire du vélo de route en montagne ». Et pourtant ce jour là, je me suis laissée embarquer par Camille sur ce col hors catégorie. C’est un peu comme son histoire d’aller manger une glace à Lacanau depuis Bordeaux à vélo. 

C’est donc depuis le village de Laruns en vallée d’Ossau, où nous avons séjourné, que nous avons loué mon vélo. Son propriétaire m’a aimablement prêté son cuissard de l’ESF du meilleur grimpeur d’une étape du tour de France. La grande classe ! Équipée comme une championne ça ne pouvait que le faire.En direction de Eaux-Bonnes les premières sensations sont bonnes avec une pente acceptable à 4-5%. 

Les choses se corsent par la suite sur des pentes plus importante à 8% et notamment jusqu’à la station de Gourette. On enchaine les virages de Montagne avec certains passages  à 13%. Je continue de pédaler en silence sur le vélo dans cette montée. Ce jour là, après 18km d’effort soutenu dans la pente, pas de récompense, j’ai seulement profité du froid et de la brume. Pas un soupçon d’horizon : rien pour nous récompenser malgré ce bon rapaillon* (expression du sud -ouest qui désigne un belle montée/col).

Ah si j’ai quand même pu voir de mes propres yeux  les grandes sculptures des 3 vélos portant les couleurs des maillots distinctifs du Tour de France. D’ailleurs, ce col est le plus emprunté par le Tour de France mais classé hors catégorie en raison de sa difficulté.  

J’aurais pu finir par vous dire que la descente était super mais le froid était si glacial que mes mains tétanisaient sur les freins à chaque virage. Seul Camille en a « profité » avec du papier journal sur le corps pour se protéger du froid « système D ».

Et pendant ce temps, j’ai eu la chance d’être redescendue par les propriétaires de l’hôtel des crêtes blanches. (Avec siège chauffants dans la voiture). Quelle gentillesse et surtout quel bonheur d’être au chaud. 

Après avoir conquis le col d’Aubisque on peut toujours se chouchouter avec une remise en forme aux thermes des Eaux-Bonnes.

Une première expérience dont je me souviendrais.

On a hâte de partager d’autres aventures à vélo. Et puis, pour  celles et ceux qui sont intéressés par le vélo de route un autre article dédié à la traversée des Pyrénées par Camille à vélo en 6 jours : soit 773KM et 17 053M D+ est à consulter sur le blog.