Le Damaraland, c’est la promesse de contempler des paysages isolée et des merveilles géologiques. En plus, vous pouvez découvrir une faune captivante (lorsqu’on a la chance d’apercevoir les éléphants déserticoles) seul au monde. Des paysages surréalistes et hors du temps qui nous ont comblé après avoir découvert toute la magie du parc national D’ETOSHA .
Dans le Damaraland, il y a 3 points d’intérêts où nous avons pris notre temps pour nous ressourcer : A PALMWAG – Dans le SPITZKOPPE – Dans le BRANDBERG
Conseils aux voyageurs :
- Important !!! : remplir ses deux réservoirs d’essence. Les distances sont très longues. Il est possible de ne « rien » croiser durant des centaines de kilomètres.
- Réserver vos nuits au campement, (même si nous avons pu le faire sur place « on ne montre pas l’exemple », ill faut RESERVER)
- Envisager une sortie avec un guide à la découverte des éléphants et des rhinocéros noirs ( à réserver auprès duBRANDBERG WHITE LADY LODGE notamment.
Où dormir:
- A Palmwag au PALMWAG LODGE = une réserve naturelle du nord de la Namibie. Il est situé dans la région de Kunene, au nord-ouest du Damaraland
- Dans le Spitzkoppe au SPITZKOPPE CAMPSITES= un amoncellement rocheux de pics granitiques.
- Dans le Brandberg au BRANDBERG WHITE LADY LODGE (se délecter de la piscine de notre nouveau campement)
La Namibie, ce n’est pas seulement un voyage de découverte mais l’immersion dans une nouvelle culture comme ici avec ces femmes Himba.
Pour poursuivre vous retrouverez également la lecture de notre premier article dédié au parc national d’Etosha mais aussi NOTRE VIDEO qui me donne envie de reprendre des billets d’avion.
Nous décidons de faire une halte dans la prochaine « ville » : KAMANJAB, traversante et sans véritable attrait au premier abord. Le temps pour nous de remettre les réservoirs à niveau. C’est alors qu’au supermarché on croise deux femmes de la tribu des Himba. Elles sont vêtues de leur habits traditionnels, aussi on est un peu surpris de les voir aux abords d’un supermarché discuter avec un homme en tenue « classique ». Le contraste est assez étonnant ! Je ne peux m’empêcher de les regarder sans pour autant vouloir des dévisager. Je suis rapidement repérée et l’une d’entre-elle me sourit.
On décide alors de les rencontrer.
A quelques centaines de mètres, il y a leur village. On avance dans une sorte de réserve privée et un homme s’avance vers nous. Il parle plusieurs langues. C’est pas vraiment bon signe. Il nous demande de payer. Surpris ce n’est pas dans nos habitudes de payer pour rencontrer les populations. A ce moment précis, s’engage une discussion sans fin sur les raisons de cette somme demandée. Cet argent profite au développement de l’infrastructure de l’école. On ne peut jamais réellement vérifier ses propos. Avec un peu d’insistance il nous laisse gracieusement rentrer. La visite fût brève. Il s’agit d’un « attrape touriste». Néanmoins on pense sincèrement que ces femmes et enfants présents sur le camp vivent sur place. Leur petite hutte en témoigne. On décide de s’acheter quelques bracelets en souvenirs de cette rencontre.
Les femmes Himba
Ce peuple riche de sa culture et de ses traditions vit en parfaite harmonie avec la nature dans des conditions qui nous occidentaux peuvent nous dépasser. C’est vraiment dépaysant, stupéfiant de les rencontrer au bord d’une route, dans un supermarché ou encore dans leur propre village.
Mais la question que l’on peut se poser pendant combien temps cette culture va être transmise ? Leur mode de vie va t’il perdurer et ce en dépit du contact quotidien avec nous, voyageurs ?
Beaucoup de questions et pas vraiment de réponse sur ce futur même si on présage facilement leur devenir. Ces femmes HIMBA se distinguent par leur peau enduite d’un mélange d’ocre et de graisse leur donnant cet aspect velouté. Leur coiffure ornée d’une peau de chèvre, soigneusement entretenue attire rapidement mon regard. Certaines sont coiffées de nattes et d’autres pas encore. C’est leur distinction du passage au statut de Femme. Beaucoup de détails qui ont leur importance au sein de leur communauté.
Elles sont si belles parfois jeunes et dégagent déjà une force incroyable.
Après cette rencontre culturelle qui chamboule, on reprend la route cahotés dans notre 4×4. Et malgré toutes ces secousses, nous sommes bien ! Plus loin, on aperçoit un 4×4 arrêté sur le bas côté de la route. On lance les paris avec Camille et on mise sur un pneu crevé. Gagné ! On s’arrête aider (enfin je fais juste acte de présence).
Après notre crevaison a Etosha, Camille est désormais en mesure d’aider ce charmant couple de Français. Pour nous remercier, ils nous invitent à prendre un verre à leur lodge… On les a retrouvé plus tard dans l’après-midi au Grootberg lodge. Un endroit fabuleux. Si vous deviez choisir un lodge d’un certain prix ce serait celui-ci. Niché au haut d’une montagne avec sa piscine surplombant le canyon rouge orangé, la vue est spectaculaire. Des contrastes saisissants. Un trou d’eau bleu turquoise en plein cœur de la nature africaine. On papote voyage et on profite simplement de la quiétude du lieu !
Dans le Damaraland à Palmwag : une vie sauvage entourée de plaines arides
En fin d’après-midi, on repart en direction de notre campement repéré au préalable dans notre guide : le PALMWAG LODGE au cœur des plaines du Damaraland.
Un endroit tout autant isolé à des tarifs plus attractifs. On passe deux zones contrôlées. Ce sont des barrières vétérinaires en prévention des épidémies qu’il y a eu par le passé. Sur place, et par chance une fois de plus, il reste quelques emplacements au camping avec vue sur une palmeraie. Après ETOSHA et ses campements peu intimistes, c’est notre première nuit entourés de plaines. Il parait même que l’endroit est fréquenté par un éléphant du voisinage de son petit nom JIMBO. Nous n’avons pas eu le plaisir de faire sa rencontre mais nous avons profité de ces grands espaces. Installation du campement puis hot-dog maison au barbecue, on savoure ce silence depuis notre cabane haut perché.
Et le soir on est bercé par les bruits environnants, les feuilles de la palmeraie mais aussi les oiseaux.
Le lendemain, de nouveau contrôle vétérinaire suite à une épidémie qui a eu lieu sur le territoire. On donne donc nos denrées à des habitants au bas côté de la route.
Les paysages sont d’une beauté sauvage. Des montagnes rouges dans ce désert. Des heures de route à contempler toutes ces variations. On ne peut s’empêcher de s’arrêter.
Sur les routes, une nature brute
Les montagnes du Damaraland : au coeur du Brandberg
On continue sur la C35 en direction du Brandberg. Des routes désertiques pour de nombreuses heures avant de se délecter de la piscine de notre nouveau campement au BRANDBERG WHITE LADY LODGE.
Une splendide journée marquée par des paysages variés depuis le début de notre séjour.
Le lendemain, on décide de s’arrêter à TWYFELFONTEIN. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, on a découvert un trésor d’art préhistorique. On a suivi cette petite visite d’une heure avec une guide francophone trouvée sur place. On observe des pétrographes bien plus impressionnant que nos grottes de Lascaux. Des représentations de girafes et d’outils sont gravés dans ces rochers et traversent les siècles.
Ce jour là il fait une chaleur écrasante, de nombreux serpents circuleraient dans le sable et entre les rochers selon notre guide.
Plus loin après un crochet de quelques kilomètres de notre itinéraire, on s’arrête observer la montagne Brulé autrement appelé la « BURNT MOUNTAIN » puis les ORGAN PIPES. La découverte se fait succincte. A mon goût il ne s’agit pas d’un passage incontournable bien que ce sentier difficilement praticable en voiture nous surprend par la présence de cette chaine volcanique.
Le SPITZKOPPE, une merveille géologique du Damaraland
Quelques heures plus tard dans la matinée, on rejoint le SPITZKOPPE. La piste D1930 vers UIS est bien indiquée sachant que le parcours ne représente que 150 km ce jour-là. On est interpellés par une panne à l’intersection. Deux hommes y sont postés, l’un dans la voiture écoute de la musique et l’autre devant le moteur capot ouvert. Une peluche de Simba sur le toit, ils nous arrêtent pour de l’argent afin de réparer leur voiture. La mise en scène aurait pu marcher mais on a passé notre tour.
Plus tard, nous apercevons d’immenses dômes de granit au beau milieu de nulle part. Ces magnifiques formations rocheuses surplombent la route. En voilà un endroit qui nous parle beaucoup. Un site unique au monde.
On installe notre campement au SPITZKOPPE CAMPSITES. Perdu dans ces amas de roches volcaniques on a bien cru rêver. Nous avons eu le choix de l’emplacement. Premiers à s’installer, c’est l’emplacement numéro 3 que nous choisissons. A midi, l’air est très sec en plein soleil. On observe l’environnement la lumière intense et puis le lézard agame des colons.
« La vie, ce n’est pas seulement respirer, c’est aussi avoir le souffle coupé » Alfred Hitchcock.
Cette citation prend tout son sens dans le Damaraland.
Dans la journée on observe les variations de couleurs sur la roche du Damaraland. C’est exceptionnel.
Et puis le campement, c’est tout simplement une simplicité de vivre avec une douche à la bassine. Une douche solaire achetée 4 ans auparavant pour l’Alaska. Ces 20 litres d’eau bouillante ont trouvé enfin leur utilité en plein soleil namibien.
Le Damaraland c’est la promesse de contempler des merveilles géologiques, de découvrir une faune captivante (lorsqu’on a la chance d’apercevoir les éléphants déserticoles) mais aussi d’appréhender la suite de voyage plutôt seul au monde. Des paysages surréalistes et hors du temps.
5 Commentaires
Laura - Deux Évadés
2 avril 2018 at 13 h 58 minUn bien bel article qui fait rêver. Merci pour ce partage et vos photos.
Cet aspect pecunier à l’entrée de village vous l’aviez déjà vécu avant pendant ce voyage?
Bonne continuation !
Unduvetpourdeux
2 avril 2018 at 21 h 37 minMerci beaucoup les évadés 🙂
On a revu les femmes Himba a plusieurs reprises au bord des routes dans le sud du Damaraland. En Namibie c’était la première fois que nous avons fait le constat de cette pratique. Les parcs nationaux sont payés mais c’est logique. en l’occurrence ici je suis septique encore…
Road-trip en Namibie : les spectaculaires dunes de Sossusvlei - Un duvet pour deux
8 avril 2018 at 19 h 55 min[…] […]
michel
11 août 2020 at 7 h 35 minmerci,j ignorais tout de la Namibie et je suis émerveillé par vos photos,la pureté des paysages et la couleur des rochers.Merci
Unduvetpourdeux
14 août 2020 at 15 h 48 minUn pays extraordinaire – merci pour ces mots et je suis ravie que ces images et peut-être la video vous ai autant transporté.