Amerique France

L’Ouest américain en van en famille

Un road trip de trois semaines.

Décidément la côte Ouest américaine nous appelle ! En 2016 déjà nous avions parcouru, à deux, la mythique Highway 1. Six ans plus tard, et deux merveilleux trésors en plus, nous atterrissons à nouveau à San Francisco, point de départ de notre nouveau road trip qui nous fera parcourir l’Ouest américain en van.

Je vous donnerai aussi des conseils sur quoi prévoir avant de partir, nos conseils sur place avant de vous dérouler notre itinéraire.

Avant de partir : 

1/ Assurance voyage

Il est impératif de souscrire à une assurance voyage. Comme d’habitude, nous avons pris la notre chez Chapka Assurance, sous la formule cap assistance 24h/24. Toujours rassurant et encore plus avec des enfants. Notez que ce lien vous propose une remise de 5% de manière automatique en collaboration avec Chapka. 

Il est aussi impératif de faire sa demande d’ESTA (Électroniciens System for Travel Authorization). Pour en faire la demande il vous suffit de suivre ce lien : demande d’ESTA. Il y a 12 étapes à suivre : 

  1. se connecter au site demande d’ESTA
  2. choisir la langue française (toujours plus pratique)
  3. sélectionner « nouvelle demande » d’ESTA
  4. choisir « demande individuelle » si 1 personne » ou si vous choisissez pour tous les membres de la famille «  »groupe de demande »
  5. accepter les notifications de sécurité et conditions légales
  6. rentrer les données du demandeur (coordonnées + n° de passeport)
  7. noter le code reçu par e-mail en guise de sécurité
  8. informations personnelles à remplir
  9. saisir les infos du futur voyage : nom du contact sur place ou hôtel 
  10. question sur l’admissibilité : 99% du temps c’est « non »
  11. payer et imprimer la demande en veillant à bien se relire 
  12. imprimer ou capture d’écran pour le présenter le jour de votre voyage

2/ Pass annuel des Parcs Nationaux

Penser à acheter le pass annuel du National Parks Service. Il ne coûte « que » $80 et permet d’accéder à l’ensemble des parcs nationaux (nous ne l’avons pas fait mais cela aurait été bien utile).

3/ Télécharger l’appli I Overlander

Enfin et surtout, télécharger I Overlander, l’équivalent de park4night, pour connaître les emplacements gratuits pour le van mais aussi les points pour trouver des douches, des aires de jeux pour les enfants. 

4/ Les vols

Nous avons choisi un vol de nuit avec Frenchbee. Décollage le 12 octobre de Orly à 18h30 avec atterrissage à San Francisco le même jour à 20h50 (merci les fuseaux horaires !). Avec 9h de décalage horaire dans les ailes, on s’est direct posés pour une bonne nuit de sommeil.

5/ Équipement bébé

Toujours avec le porte bébé très léger de Meromero qui vient de chez Les Petits Baroudeurs.

6/ Réserver un van

Notre van/ fourgon nous l’avons donc récupéré à San Francisco chez Indie Campers, après notre première nuit dans un hôtel dans le quartier proche de Redwood. IL nous a coûté 3.500 euros pour trois semaines d’itinérance.

Sur place

1/ Opérations LAUDROMAT

Ce sont des endroits incontournables lors de longs road trips et faire l’Ouest américain en van ne fait pas exception ! Finalement, contre toute attente, ce sont des endroits qui s’avèrent assez fun avec des enfants. Côté logistique, on était assez fiers d’arriver à ne faire qu’une grosse lessive par semaine (soit l’équivalent de 4 lessives). Penser à ne pas se retrouver à court de quarters (pièces de 25 cents). Quoique, ça nous est arrivé une fois et on a eu droit à une ambiance Las Vegas en faisant le change. On s’est retrouvé avec 80 pièces de 25 cents, gling gling gling, divertissement assuré pour toute la famille !

2/ Les campgrounds pour profiter au plus près de l’Ouest américain en van

Dans la mesure du possible, il faut avant d’arriver sur le site d’un parc national, vérifier la localisation et les règles des zones de camping de chaque parc : les campgrounds. L’eau y est-elle potable ? Les feux de camp sont-ils autorisés et où ? Quelle est la taille maximum des groupes autorisée ? Y-a-t’il des douches et/ou des toilettes à eau courante ? Y-a-t’il des règles sur le stockage de la nourriture ? Faut-il réserver ?

Chaque campground a son propre fonctionnement,mais le processus est grosso modo toujours le même. Les emplacements désignés sont identifiés grâce à un nombre, une lettre ou une combinaison des deux.

Il y a deux types de campgrounds. Les « frontcountry campgrounds », accessibles en véhicule, où on clippe une petite carte ou bout de papier sur un poteau pour indiquer sa date de check out. Pour les « backcountry campgrounds », accessibles en randonnée, les permis sont généralement sous forme d’étiquette que l’on accroche à son sac à dos quand on randonne, et à sa tente quand on est sur le camping.

Certains sites permettent de réserver, en appelant le campground ou via un système de réservation en ligne, notamment Recreation.gov. D’autres ont un fonctionnement « premier arrivé premier servi ».

Donc, avant de partir, il faut vérifier sur le site du parc les informations sur les pass et les tarifs. Des pass pour accéder sont requis dans la plupart des parcs nationaux. Ils sont achetables sur place pour la plupart des parcs, ou en ligne.

3/ Le prix des choses, essence et nourriture

Bien sûr le prix global d’un tel voyage va dépendre du cours euro/dollar (pas top pendant notre propre séjour il faut l’avouer). Pour la nourriture, il n’y a pas de TVA sur la nourriture en supermarché (hors « deli » et plats préparés) en Californie et au Nevada.

Le pourboire, la « tipping etiquette » dans les restaurants et cafés

Sans rentrer dans le débat qui divise les Américains (partisans de ceux qui pensent que c’est à l’employeur de payer aux serveurs un salaire décent et ceux qui estiment que la culture du pourboire garanti un meilleur service), 15% est considéré comme un strict minimum et 20% tend à devenir la norme. 10 % = on n’est pas content du service.

Faire le plein

L’essence « gas » est globalement moins chère qu’en France, mais il y a des disparités entre États (le prix au gallon en Californie est l’un des plus cher des États Unis et le Nevada n’est pas loin  derrière). Attention la pompe est très différente de chez nous. Il n’y a souvent pas de diesel donc il n’y a qu’une manette. Il faut d’abord payer (par carte à la pompe ou à la caisse par carte ou espèces), puis sélectionner un des trois boutons (différents niveaux de sans plomb, le moins cher « regular » va très bien), puis décrocher la manette et faire le plein, en version mains libres grâce à la petite gâchette sous la manette.

Notre itinéraire Ouest américain en van

Pour ce voyage nous allons, en van et en famille, de Lake Tahoe à Palm Springs, en passant par Yosemite Park, Sequoia Park, Death Valley, Las Vegas, Horseshoe Bend au Lake Powell, Antelope Canyon, Monument Valley, Canyonlands, Zion et Joshua Tree.

Lake Tahoe

Lake Tahoe est mondialement connu pour ses plages et ses stations de ski. En effet, s’il y a une destination qui satisfait tous les goûts, c’est bien Big Blue ! Il y a de quoi se faire des shots d’adrenaline, se dorer au soleil et même de quoi satisfaire les fondus d’histoire. Vous pouvez télécharger l’appli « Visit Lake Tahoe ».

Pour notre part, nous sommes pour notre part restés dans la partie Sud.

Où dormir :

Pour cette première nuit en van, nous avons opté pour le Richardson Campround.

J’y ai d’ailleurs fait une rencontre intéressante : pendant que Camille se promenait dans le camping avec Mahel et Mathis, un ours est venu renifler notre van ! Heureusement c’était un ours noir (american black bear) et j’étais bien à l’abri dans le véhicule.

Ensuite on a profité du lac qui donne directement dans le camping c’était hyper reposant.

Un des plaisirs d’un road trip dans l’Ouest américain en van, c’est de rouler et d’en prendre plein les yeux. C’est comme ça qu’on s’est dirigé vers notre destination suivante et début de notre découverte des magnifiques parcs nationaux.

Yosemite National Park

Yosemite est un joyau de la nature américaine. Fun fact, il a servi de lieu de tournage pour une scène de Star Trek 5, plus particulièrement la fameuse formation rocheuse El Capitan (900 mètres de haut quand même).

Nous on n’a pas rencontré le capitaine Spock mais on a retrouvé avec grand plaisir Marion, Maxime et leur petit James (on s’était ratés à l’Ile Maurice il y a un an, c’est réparé !).

Où dormir :

Sur ce coup on a été mauvais ! Le campground était plein alors on a dormi à l’entrée du parc, au bord de la route avec des campings car … très bruyant.

Astuce gratuite et écolo : le bus

On peut se garer et ensuite utiliser la navette gratuite pour aller d’un point du parc à l’autre.

Sequoia National Park

Quand on entre dans Sequoia National Park, un large dôme de granite vous accueille, c’est Moro Rock. Il s’apprécie aussi bien de loin qu’en gravissant les 350 marches qui mènent à son sommet.

On a aussi vécu le « rêve américain » de la saison : emmener les enfants dans un pumkin patch où ils se sont bien amusés (et nous aussi) à choisir des citrouilles et les transporter en petit wagon.

Où dormir :

Suivant les recommandations d’I Overlander, on a dormi près de Bakersfield sur le parking d’un Walmart (bruyant mais pratique pour les courses du matin, c’est ouvert dès 6H et jusqu’à 23H).

Ensuite, nous sommes repartis pour rejoindre Bad Water, ce désert de sel connu de la Vallée de la Mort.

Astuce nounours : être « bear aware »

Sequoia est activement peuplé d’ours noirs, et ces animaux ont compris que là où il y a du monde, il y a très certainement de la nourriture. Avant de quitter votre véhicule, il est impératif d’en ôter toute nourriture ou conteneur à nourriture (glacière etc.), ainsi que tout objet qui odorant (lotions, shampoings …), au risque de retrouver sa voiture en piteux état. Les ours peuvent identifier la nourriture aussi bien à l’odorat qu’à l’ouïe, et défoncer un véhicule pour accéder au paquet de chips vide sur le siège arrière peut arriver, et arrive à l’occcasion.

Death Valley National Park

A cheval entre l’Est de la Californie et le Nevada, le site est éblouissant. Les points de vue ne manquent pas et sont faciles d’accès en famille. Par exemple l’accès à Bad Water est « poussetable » sur 1,5 miles. Ambiance Burning Man pour nos petits. Attention quand même pour découvrir Death Valley, nous sommes fin octobre et les températures sont largement supportables (34° C max en pleine journée). Soyez très prudents sur les autres périodes de l’année, notamment avec des enfants.

En effet, la Vallée de la Mort peut-être, comme son nom l’indique, un endroit brutal et extrême, surtout en été avec des températures qui grimpent bien au-delà de 38°C. Mais l’hiver n’est pas en reste avec ses températures sub-zéro et le vent peut souffler violemment en toutes saisons.

Éviter de se mettre en danger

Le Service des Parcs Nationaux recommande de boire 1 gallon (presque 4L) d’eau par jour de présence dans le parc, surtout les mois chauds. Il faut aussi transporter dans son véhicule des réserves d’eau supplémentaires en cas d’urgence.

En été, pas de randonnée du tout, et évitez les pistes peu fréquentées. En cas de panne, il peut se passer un long moment avant de voir arriver des secours et il y a rapidement danger de mort à être exposé à des conditions extrêmes. Si vous commencez à ressentir un vertige, des nausées ou à avoir des maux de tête, allez immédiatement vous mettre à l’ombre.

Soyez vigilent ! Le parcs compte parmi ses habitants des serpents à sonnette, des scorpions et des araignées veuves noires ! N’allez pas fourrer vos mains là où vous ne pouvez pas les voir (note a nous mêmes pour les enfants avec leurs bâtons dans les mains).

Zabriskie Point

La vue est magnifique et à ne surtout pas rater ! C’est l’un des endroits les plus prisés des photographes tant le point de vue est spectaculaire.

Depuis le parking, c’est une randonnée de 400 mètres en montée sur un sentier pavé. Le parking est aussi le point de départ du Badland Loop Trail.

Mesquite flat sand dunes

La Vallée de la Mort est un désert et quand on pense désert on pense « dunes de sable ». Or moins de 1% de ce désert est constitué de dunes (il y a bien du vent qui érode les canyons, mais à cause de la topographie le sable ainsi crée ne trouve que peut d’endroit où se déposer).

Les dunes de Mesquite sont les plus connues et les plus faciles à visiter. Le surf sur sables y est autorisé.

Artists Palette et Artists Drive Scenic Loop

Blotti derrière un paysage jaune sans prétentions, l’arc-en-ciel d’Artists Palette est le clou du spectacle sur la Artists Drive Scenic Loop. Ici, on s’émerveille devant ce déploiement de couleurs (rouge, orange jaune, bleu, rose et vert), qui éclabousse les collines. L’effet arc-en-ciel est du aux dépôts volcaniques riches en composés tels que les oxydes de fer et la chlorite.

Où dormir :

Là on partage un super bon plan : on a dormi au Campground à coté du Ranch Hotel et pour 10 $ par personne on a eu accès à la piscine et aux douches ! Quel plaisir de se baigner dans ce cadre entouré de palmiers !

Las Vegas

Vegas Baby ! Si la Sin City est est synonyme de casinos, les paris ont à l’origine été utilisés pour aider le Nevada à se relever de l’impact écrasant de la Grande Dépression. En Mars 1931, les législateurs ont voté pour légaliser les jeux en tant que moyen de combattre les difficultés économiques du Nevada en permettant aux gens de parier de l’argent.

Nous y avons fait un rapide stop d’une soirée et une matinée : deux salles deux ambiances !

Las Vegas by night

Le moins que l’on puisse dire, c’est que débarquer ici un samedi soir c’est … lumineux … et déjanté ! Nous sommes allés jouer quelques jetons pour le fun au célèbre Casino Bellagio. Pas de jack pot pour nous cette fois-ci !

One day at Vegas

Grâce à vous savez-qui, on a eu un réveil très matinal donc quand on est sortis se promener le lendemain matin, il faisait encore un peu nuit avec des néons actifs. Les rues sont très propres cela dit et c’était un plaisir d’arpenter un autre côté de la ville.

Pour ce voyage, tout est improvisé sur place. On remercie dont Vanessa car grâce à son article on a pu mieux appréhender la découverte de Vegas en allant faire un tour à Fremont Street.

Où dormir

Sur les conseils de camping caristes français on a dormi dans le parking sous terrain du Planet Hollywood ; bruyant mais véhicule en « sécurité » et bien placé pour se balader sur le strip.

Après le Nevada, direction l’Arizona ! On roule toujours plus à l’Ouest à la découverte de lieux dont on a le sentiment de déjà les connaitre tellement ils sont mythiques ! Et pourtant … on se fait surprendre sur la route à contempler des points de vue bien connus comme Horseshoe Bend.

Horseshoe Bend

C’est un méandre du fleuve Colorado, situé à 6 km au sud de la ville de Page. Il correspond à un ancien plateau érodé. Après une mini marche, la vue qu’on a sur le fleuve Colorado qui coule en contrebas est juste vertigineuse !

L’accès à Horseshoe Bend en lui-même est gratuit, mais le parking dédié se situe sur un terrain qui appartient à la ville de Page (et non pas au Service des Parcs Nationaux). La ville fait payer $10 par véhicule ou van/camping car et $5 par moto pour se garer sur ce parking.

Ce jour là, on a poursuivi en beauté en s’engouffrant dans les gorges du célèbre Antelope Canyon. On ne le savait pas encore, mais le plus beau restait à venir !

Antelope Canyon

Un belle découverte, impressionnante à vivre. En début de visite, nos petits explorateurs faisaient la sieste dans les portes bébés sur nos dos. Ils se sont ensuite réveillés et ont crapahuté avec grand plaisirs dans les méandres du canyon. Pas de risque de les perdre, il n’y a qu’un seul sens pour la sortie du canyon.

On a eu de la chance (ou grâce à la saison), on a pu acheter nos tickets directement sur place sans attendre.

Attention, les guides sont obligatoires, on ne peut pas visiter Antelope Canyon sans. Nous avons choisis Dixie’s Lower Antelope Canyon Tours et payé $133.

Monument Valley Navajo Tribal Park

Après les merveilles de Antelope Canyon, nous reprenons la route (une route que l’on peut reconnaître dans Forect Gump !) et atteignons Monument Valley juste à temps pour assister au majestueux coucher de soleil.

Étape incontournable d’un road trip dans l’Ouest américain en van, situé entre l’Arizona et l’Utah, ce site est à couper le souffle et c’est peu dire. A peine entrés dans le parc, on se retrouve scotchés face aux trois buttes. Un lieu tellement mythique qu’on a profité du lever ET du coucher de soleil.

En effet, nous avons dormi à proximité du parc pour ne rien rater du lever du soleil. Nous étions mêmes réveillés avant les jumeaux ! Ce fut un vrai moment hors du temps. Ensuite on est partis explorer le parc. Les températures étaient encore très fraîches, environ 5°C (et négatives la nuit) mais ça n’a rien gâché. Au contraire, il y avait très peu de monde pour un endroit si unique, avec ses points de vue accessibles en famille.Encore une fois, avec des petits, on apprécie de ne pas souffrir de grosses chaleurs.

On a fait une petite pause breakfast dans le van directement dans le parc, qui fut un vrai coup de cœur avec cette lumière et ces paysages grandioses ! Par contre, pour les jumeaux, le terrain de jeu sur le site était assez limité. Et oui, leur lubie c’est de jouer avec les bâtons et de les glisser dans les trous ! Rien d’étonnant vous me direz, mais c’est un endroit où des bêbettes pas cool peuvent se cacher donc grosse vigilance pour nous !

Où dormir et comment on a réservé

Nuit a 25$ a coté de l’entrée du parc chez l’habitant.

Canyonlands National Park

Nous avons fait un petit stop dans ce parc moins connu, où les couleurs de l’automne étaient magnifiques !

Où dormir

On a payé $ 30 pour passer la nuit au Campround.

Zion National Park

Zion National Park est le premier parc créé dans l’Utah en 1909. Une nature extrêmement bien préservée et un paradis pour a rando. La couleur des dômes va du rouge vif à l’orangé, c’est incroyable !

Du coup, on s’est littéralement arrêtés tous les 100 mètres sur la route de ce parc ! On a aussi pris un peu de hauteur pour découvrir Emerald Pool.

C’est un parc qu’on vous conseille vivement, il y a plein de belles rando familiales plutôt faciles d’accès.

Où dormir

Toujours le Campground du parc, pour $30 la nuit.

Joshua Tree National Park

Nous prenons la mythique route 66 en direction de Joshua Tree. Notre conduite est plutôt à la cool et c’est impressionnant de constater la vitesse des camions qui nous doublent sans cesse !

Par chance, nous arrivons à Joshua Tree juste à temps pour les dernières lueurs du jour et assistons en direct au coucher du soleil. C’est l’avantage de découvrir l’Ouest américain en van : dormir dans le parc directement.

Le lendemain, nous faisons une petite balade dans le parc, ambiance au top avec tous ces yuccas aux extrémités aussi touffues que piquantes ! Toujours sous haute surveillance cependant avec les deux petits qui s’amusent toujours à mettre leurs bâtons dans tous les trous qu’ils voient. En effet, il y a des bêbetes moyen cool qui trainent !

Où dormir

Il y a tout plein de solutions, avec ou sans réservation. Pour nous, ça a été le campground, qu’on a payé $35 parce qu’on n’avait pas le pass.

Palm Springs

Palm Springs la photogénique est la dernière étape de ce road trip dans l’Ouest américain en van de trois semaines. On aime beaucoup le mood de Palm Springs et l’architecture des maisons, que l’on adore découvrir. Située en plein désert, on est toujours autant séduits par cette ville aux inombrables palmiers qui font définitivement d’elle une ville TRÈS californienne.

Où dormir

Pour cette ultime étape, on a posé nos valises au célèbre Saguaro, histoire de recharger nos batteries.

Ambiance très pop pour cet hôtel ! Le check-in nous met directement dans l’ambiance. Tout est très kids friendly et nous avons eu de lac chance car il était très peu fréquenté lors de notre passage une nouvelle fois improvisé.

On y était déjà passé lors de notre road trip de 2016. Les tarifs évoluent en fonction des weekends et des festivals. Cette fois-ci on s’est laissés séduire par une offre à $160 incluant $100 de consommations aux restaurant/bars.

Nous assistons au lever de soleil depuis notre chambre n°365 au design simple et efficace. Ensuite et bien, on en a profité pour ne rien faire, et les jujus pour passer des heures dans la piscine !

Ce fut une belle parenthèse colorée avant notre retour direct sur San Francisco et la fin de notre road trip de trois semaines dans l’Ouest américain en van.

Pour tout vous dire, ce voyage a été décidé un peu sur un coup de tête et nous ne l’avons pas préparé avec beaucoup d’anticipation. Au final, le plus important était de bien verrouiller la location du van. Une fois sur la route, rien n’est réellement compliqué, on a toujours trouvé un point de chute facile et souvent spectaculaire. On en a pris plein la vue en mode nomade, profité d’un défilé de paysages sublimes, fait de magnifiques randonnées avec des petits en bas âge et vécu une expérience inoubliable qu’on vous souhaite de vivre à votre tour !

 

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